Les églises

A la fin du XVe et au début du XVIe siècle, l’édifice est modifié. Les trois travées occidentales et la chapelle dite de Bouvard sont construites. L’entrée percée à l’origine dans la façade orientale est reportée au sud. Lors de la Révolution, l’église est abandonnée et on constate de nombreuses déprédations. En 1802, on répare les dégâts et dans les années 1830, un clocher en pierre est érigé. Le 8 septembre 1836, Léopoldine Hugo y fait sa première communion.

Depuis 1960, avec le concours des Monuments Historiques, des travaux de restauration sont entrepris. Le clocher de pierre, trop lourd, est abattu et reconstruit suivant le modèle existant avant la Révolution. Trois cloches y ont été placées en 1970.

L’église de Fourqueux est dédiée à la Sainte Croix. Elle est classée Monument Historique. La Sainte Croix est bâtie à la fin du XIIe siècle, sans doute sur l’emplacement de la première église de Fourqueux, une église mérovingienne, vraisemblablement en bois.

En 1239, Saint Louis avait rapporté des fragments de la vraie Croix et les églises construites sous son règne portent le vocable de « l’invention de la Sainte Croix » dont la fête a été instituée en 1241. L’église dépendait alors de l’abbaye de Coulombs et fut achevée en 1260. De cette période subsiste le chœur et la dernière travée de la nef.

Sainte-Croix de Fourqueux

Association pour la Restauration de l’Eglise Saint Etienne de Mareil-Marly (AREMa)

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L'édifice fut très restauré au XIXe siècle, entre 1872 et 1886, notamment les portails, les façades et le clocher qui fut édifié en 1878 (la cloche de l’église s’appelle Marie-Geneviève). Il est composé d'un beffroi carré ajouré d'arcades en plein cintre et surmonté d'une flèche octogonale en pierre, cantonnée de 4 clochetons, formule architecturale très répandue dans la région. La première étape de restauration fut réalisée par l'architecte des Monuments Historiques, Eugène Millet, élève de Viollet-le-Duc, la seconde par Naples.

L'église Saint-Etienne de Mareil-Marly, qui fut classée monument historique en 1853, s'inscrit dans la tradition des premiers édifices gothiques d'Ile-de-France, par sa haute nef à 3 niveaux : au-dessus des grandes arcades ouvrant sur les bas-côtés, un triforium comportant 3 ouvertures et des oculi permettant un éclairage direct de la nef. Elle fut bâtie sur les soubassements de l'ancienne église du XIIe siècle dont subsiste la base du clocher.

Dans l'architecture intérieure, on retrouve le décor végétal sculpté du XIIIe siècle avec ses chapiteaux à crochets et à feuilles découpées. Dans le chœur, une tête d'homme barbu entre deux volets, des animaux fantastiques témoignent encore d'une inspiration romane.